750 grammes
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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 22:47
Nous adorons rendre service, surtout lorsqu’il s’agit de manier le tire-bouchon et de lever son verre.

Mais tout d’abord nous allons remercier Guillaume d’avoir pensé à nous pour cette opération Chinon-Rosé. C’est sûr qu’avec notre petit blog provincial qui n’est que lu par la famille et les copains (et qui ne laissent même pas de commentaires les ingrats !), nous sommes loin d’espérer torpiller la bande passante avec une recette publiée quand on a le temps... Alors que l’on pense à nous pour participer à une opération de marketing viral on prend ça vachement au sérieux (arrêtez de rigoler !).

Remerciements à Guillaume,
Version skaïbloug
:
cOmEnT je kiF grAve le DeaL 2 GuiLauMe ! Lol ! Pdr ! MDR ! KiKoo ZiVa jE LachE mé Comms !

Version LeMeurisée
Génial le Buzz ! Je
download le tag sur mon blackberry et on se retrouve sur Twitter après mon run ou je le podcaste sur un Pearl !

Version intello
Que puisse couler vainement dans nos veines la folie d’un nectar clair à l’ombre du rustre tuffeau et le sentiment que la raison ne se fige en raisin, étouffant le chapitre enfin clos et endimanché du servile flacon lourd et humide...

Version “On se connait ?”
Il parait que la chemise mythique orange de Guillaume va être en vente sur Ebay. Je parie que c’est la DDE qui va la racheter ! OK, je sors.

Bon, les remerciements ça, c’est fait. Fini de rigoler, passons aux choses sérieuses :


Verdict des Rabelaisines toutes réunies pour l’occasion (et aux lecteurs égarés, vous nous pardonnerez, nous sommes loin de la prose du guide Parker surtout après quelques verres) :
 
Epine noire :
Deux bouteilles de Chinon rosé siglées Raffault... Je ne sais pas si c’est de la même famille que Olga mais j’ai plutôt un bon souvenir de quelques repas de boulot où mon chef ne jurait que par le Chinon rouge d’Olga Raffault. C’est du reste un des rares Chinon qui ne m’a pas fait bobo à la tête (un verre suffit) et je l’avoue je ne suis pas très copine avec le Chinon (mais c’est peut-être lui qui ne m’aime pas).

Le vin rosé c’est l’apéro et la boisson de l’été (et ça tombe bien nous étions vraiment en été, ce 14 juillet, jour de la dégustation -enfin !-).

On fait un vœu ? C’est la première fois que je bois du Chinon rosé...

J’ai trouvé ce rosé plutôt sec et poivré. Bonne surprise du reste et sans doute à boire avec des grillades. Idéal avec un barbecue... sauf qu’il n’était pas de sortie. Je récidiverais bien avec des légumes du sud grillés. En fait sa robe rosée est trompeuse. Avec le rosé on s’attend souvent à une certaine douceur  Et la chinonaise, elle en pense quoi ?

Tête de loup :
Très belle robe, limpide et brillante. Le nez est assez discret, mais relevé d'une note de fruité de framboise. Très gouleyant il se boit avec plaisir à l'apéritif. Vin très convivial qui peut aussi se boire tout au long d'un repas entre amis. A conseiller.

Bonnemine : Quoi dire? un vin fort agréable et tout terrain, ni trop sec ni trop sucré... bref, idéal aussi bien pour l'apéro, le repas ou le dessert, et pour passer de bons moments entre amis.

Gabare de Loire :
Nous avons passé un bon moment à la dégustation du vin rosé de Chinon. Il ne serait sans doute pas très honnête de décliner mon discours en une longue tirade dithyrambique, mais qu'ajouter au fait que le principal atout attendu et que nous avons trouvé dès le première gorgée est la saveur d'un vin goulayant et agréable, qui gagnerait peut-être à plus de densité mais cela n'engage que moi (mon penchant pour les matières plus charnues...)












Rosé jusqu'au bout des pieds...
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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 10:47
Là tout est dans le titre pompeux “cassolettes de crabe aux asperges” car avec deux boîtes et  trois manipulations vous allez percuter le plafond de l’estime de vos copains.

Cette recette peut faire office d’entrée ou accompagner un apéritif dînatoire avec un petit plat chaud.

J’ai récupéré par une Rabelaisine un stock de ramequins passant au four (tout bêtement  les contenants de crème brûlée du commerce). Cette recette peut se faire la veille pour le lendemain (cool...).


Cassolettes de crabe aux asperges (quantité pour 3 personnes)

1 boite de mini-asperges
1 boite de chair de crabe
1 petite échalote
1 à 2 cuillères à soupe de crème fraîche
de l’estragon (surgelé)
de la chapelure
sel, poivre

Ouvrez et égouttez les boîtes (ça va c’est pas trop dur ? Tout le monde suit ?). Émincez l’échalotte, coupez les mini-asperges en tronçon (voir photo).





Dans une sauteuse, faites revenir les échalotes (mais non elles ne sont pas parties...) dans un peu de beurre, ajoutez les asperges, le crabe et mélangez. Surtout ne pas faire cuire, juste réchauffer doucement et ajoutez la crème fraîche, le sel et le poivre.

Mélangez le tout et lorsque la crème fraîche a bien fondu, arrêtez la cuisson et ajoutez un soupçon d’estragon. Répartir la préparation dans les ramequins (oui je sais c’est assez liquide mais ça va s’arranger). Saupoudrez-les de chapelure et d’un peu d’estragon.

A ce stade vous pouvez tout planter là et allez voir “desesperites housewifes” si votre repas à lieu vendredi soir.

Ensuite il vous suffit de mettre vos ramequins (heu cassolettes pardon !) au four préalablement préchauffé et de faire gratiner (environ 10 minutes).



Prévenez vos invités : c’est crès, crès chaud et ils vous répondront oui mais c’est crès, crès bon.

En plus cette recette est facilement réalisable pour un grand nombre de gourmands (suffit d’avoir beaucoup de ramequins hinhinhin...)

épine noire
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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 10:38
J’ai emprunté le titre à un catalogue d’ustensiles inutiles et bourre-placards...

J’ai aussi emprunté la recette à Cyrille Lignac qui officie sur M6... sauf qu’au bout de deux essais ratés, je l’ai aménagée à ma sauce (c'est le cas de le dire).




Sucettes pour l’apéritif

1 barquette de tomates cerises (ou plus...)
du sésame grillé (en vente dans les boutiques de produits exotiques)
sucre en poudre
poivre
vinaigre balsamique

pics en bois
poêle anti-adhésive
morceau de polystyrène

Si vous ne trouvez pas de sésame déjà grillé, faites-le vous même en l’étalant bien dans une poêle anti-adhésive à feu doux et en le remuant sans cesse avec une spatule en bois. Une fois qu’il a une belle teinte dorée et une légère odeur grillée vous le conserverez dans un petit bocal.

Piquez les tomates cerises d’un pic en bois dans le pédoncule (nan ce n’est pas sale) sans les transpercer. Versez quelques cuillères de graines de sésame dans un tout petit bol.

Préparez le caramel au balsamique :

une grosse cuillère de sucre en poudre
une grosse cuillère d’eau
et une à deux grosses cuillères de vinaigre balsamique,
tout ça à faire cuire en mélangeant dans une poêle anti-adhésive afin d’atteindre le stade du caramel qui doit rester liquide et onctueux. Ca peut prendre 10 minutes à feu doux.

Dans la recette originale il s’agissait d’un caramel basique (eau + sucre) et qui une fois sur deux n’accrochait pas aux tomates. J’ai eu l’idée d’employer du vinaigre balsamique car il y a déjà du caramel dedans (et y'en a l'dedans aussi).

La confection du caramel est délicate et dangereuse (gaffe aux brûlures). Une fois que le mélange commence à bouillonner ajoutez quelques tours de poivre du moulin. L’odeur du vinaigre cuit est assez entêtante (ouvrez les fenêtres et prévoyez l’encens ou le papier d’arménie après).

Éteignez le feu sous la poêle et procédez (rapidement car le caramel va durcir) à la confection des sucettes.

Trempez le haut des tomates cerises dans le caramel et ensuite dans le bol contenant le sésame. Piquez les dans le support (je n’ai rien trouvé de mieux que le polystyrène), attendez que ça refroidisse un peu avant de les mettre au réfrigérateur.

L’opération terminée, vous nettoierez votre poêle à l’eau bouillante pour faire disparaître toute trace de caramel.

Il ne vous reste plus qu’à observer la tête de vos invités quand vous amènerez les sucettes. En principe le mélange de la fraîcheur de la tomate, de l’acidulé-poivré du caramel et du croustillant-grillé du sésame, ça fait son effet...

épine noire
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 17:26
Comme dirait un ami "paske courgette c'est réducteur"...

Oui mais voilà, c'est le retour de la courgette mon cher...

Et voici pour la lecture d'un seul article deux recettes ! Mon copain Chandelin va être content, y'a que des légumes.

Flan de courgettes à la Feta

3 courgettes
3 oeufs
un bocal de Feta à l’huile d’olive et aromates
sel, poivre
une cuillère à soupe de farine ou de maïzena







Lavez les courgettes, ôtez les extrémités et rapez-les grossièrement (au robot ça va plus vite).













Verser 2 cuillères à soupe de l’huile parfumée dans une sauteuse et faites revenir les courgettes (faites les suer comme disent les chefs).













Préchauffer le four (6). Battre 3 oeufs en omelette dans un saladier et ajouter la farine ou la maïzena. Verser les courgettes dans le saladier ainsi que les petits cubes de Feta. Saler, poivrer, touiller bien. Mettre la préparation dans un plat allant au four et c’est parti pour 45 minutes de cuisson. Vérifier de temps à autre la texture avec un petit couteau pointu.









Nous avons mangé ce flan de courgettes à la Feta avec un coulis de tomates maison et des keftas* pour les carnivores.



Courgettes glacées


3 courgettes (ou plus...)
Huile d’olive
Vinaigre balsamique
Fleur de sel de Guérande (impératif)
Basilic

Bien laver les courgettes et les faire cuire à la vapeur (si vous les désirez plus ou moins croquantes ajustez le temps de cuisson).
Les laisser bien refroidir sur un plateau.

Les couper dans le sens de la longueur et ensuite en petits tronçons de 3/4 centimètres. Les disposer dans un plat de service, puis arroser d’un filet d’huile d’olive, d’un gros filet de vinaigre balsamique, saupoudrer de fleur de sel et de basilic.

Et vous me mettez ce plat au réfrigirateur pour l’aprème ou carrément la veille.

























C’est frais, c’est jeune, c’est gai et même ceux qui n’aiment pas les courgettes vont être surpris. J'en connais un qui y a goûté pour me faire plaisir et bien il en a repris !

*prochainement la recette sur vos écrans

épine noire
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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 18:46
C’est le plein boum des fraises (en avance sans doute comme beaucoup d’autres produits...). Alors j'ai fait le dessert des p'tits plats dans les grands.

Et donc à la demande générale, vu les morfales qui sont venus le week-end dernier, je donne la recette des verrines fraises-marscapone-spéculos. C’est bon, c’est beau, ça fait son effet et c’est trois fois rien à faire. Sauf que là j’avais 9 gourmands et j’ai passé une petite heure pour confectionner mon dessert. Si vous avez de la main d’oeuvre vous pourrez “tayloriser” la tâche. L’avantage c’est qu’une fois terminé, il n’y a plus qu’à les sortir du frigo et attendre les “mmmh” les “whaa”et peut-être même des compliments (j’exagère à peine).

Pour 4 verrines :
250 gr de fraises (assez
grosses)
250 gr de mascarpone
1 sachet de sucre vanillé
un peu de sucre en poudre
un tiers d’un paquet de spéculoos (petits gâteaux à la canelle et sucre roux, la marque c’est “Bastogne”)
De la menthe pour la déco (mais pas nécessaire).

Le tout en photos !















Lavez vos fraises, et équeutez-les ou coupez la queue (qui c’est qui a dit “aie” ?) en même temps que vous les coupez en morceaux. Ajoutez un peu de sucre en poudre et mélangez doucement.














Armez-vous d’un rouleau à pâtisserie et écrasez les “bastognes” sur un plateau ça évite d’en coller partout.













Mélangez le mascarpone avec le sucre vanillé.

Trouvez-vous des verres pour confectionner le dessert. Et c'est parti !

1) une couche de fraises
























2) une couche de mascarpone (nan ! on ne tape pas sur le rebord du verre avec la petite cuillère. On prend deux petites cuillères et on fait tomber la quantité voulue dans le verre) et on lisse le mascarpone avec le dos de la cuillère.















3) saupoudrez une couche de biscuits écrasés






















4) et la dernière couche de fraises...













Alors merci qui ?


Un dernier coup de main ? Un p'tit conseil ?
Recouvrir de film alimentaire les verrines et ça peut patienter 2/3 heures au réfrigérateur.
Mais pas trop car les spéculos détrempent et je vous déconseille de faire ce dessert la veille.
Au dernier moment, vous pouvez décorer de quelques pelures de menthe.

épine noire
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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 19:11
Après une semaine chargée en émotions et en chaleur, j’invite la seule Rabelaisine présente sur Tours à une dinette. Faire quelque chose qu’elle ne connaît pas mais light sans retourner faire des courses. Voyons voir ce que j’ai dans mon placard/frigo/congel...

C’est parti pour du poisson au lait de coco et salade croquante

- 3 citrons vert
- 4 filets de poisson blanc congelés
- une petite brique de lait de coco

- un bocal de pousses de soja
- un poivron jaune
- des tomates cerises
- un petit oignon blanc, coriandre, ciboulette

Faites à peine décongeler les filets pour pouvoir mieux les détailler en lanières. Quelques heures à l’avance faites mariner les filets de poissons dans le jus de citron vert et direction le frigo. Une heure avant de passer à table (le temps de l’apéro quoi !) arrosez du lait de coco et re-frigo. Je n’ai volontairement pas salé et en fait une pincée de fleur de sel de Guérande  aurait fait l’affaire. Mais ça tout le monde peut le faire dans son assiette.

Pour la salade :

Coupez le poivrons en fines lanières, les tomates cerises en 4, émincez l’oignon. Mélangez dans un saladier avec les pousses de soja. Ajoutez la coriandre (même déshydratée), plein de ciboulette. Arrosez d’un filet d’huile d’olive et de vinaigre balsamique.

C’est frais, parfumé, et sans cuisson (prévoyez de faire votre préparation 3/4 heures à l’avance).












 

Non, on ne mange pas sur la nappe chez moi et oui, mes assiettes sont grandes.








épine noire
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 19:08
J’y étais ! Moi, épine noire qui redoute de prendre la parole en public (surtout à jeun) je nous ai représentées. Un peu d’historique pour nos lecteurs potentiels : les rabelaisines sont 4. Et les 3 qui manquaient à l’apéro blog sont aguerries pour s’adresser à la foule.

Ok, vous aviez toutes des excuses en béton mais faudra pas venir miauler parce qu’il y a un podcast qui traîne quelque part avec une voix de petite souris qui a du mal à aligner trois mots -Rabelaisines, blog cuilinaire, voilà- quatre mots.

L’idée de départ qu’on fasse un recueil de nos recettes pour distribuer à nos connaissances demandait trop de travail alors même qu’on a du mal à échanger nos recettes sur papier. Va pour le blog accessible à tout le monde. Youpi ! Le nom était trouvé y’avait plus qu’à... Vous mettre au régime...

Donc la dernière qui publiera une recette paiera  sa tournée au champagne millésimé et petits fours de chez Hardoin (nan j’déconne, un Montlouis du domaine des Loges de la Folie suffira, trop bon).

Je tiens à remercier Guillaume le Grand Organisateur des ApéroBlogs, à féliciter Valérye Mordelet pour son vin, à saluer Arnaud le créateur de notre hymne au travail et à confirmer l’échange d’adresse de blog culinaire avec le monsieur marié à une japonaise (y’a pas de sushis !).


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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 19:13
Ma charmante voisine m’ayant donné des poireaux du jardin, j’allais m’empresser de faire une tourte volaille/poireaux mais le courage me manquait (et l’appétit aussi, faut au moins être 4 pour cette tourte). En plus je n’avais qu’une seule pâte feuilletée et même pas de poulet qui traînait dans le congel. Alors que faire ?

Je ne suis pas douée pour les tartes (à part celle au chocolat). J’ai un (mauvais) souvenir d’une tarte à la mûre (enfin aux mûres, y’en avait une poignée) que j’avais fait dans ma jeunesse et qui m’a définitivement écarté du surnom affectueux que mon père donnait à ma mère : la reine des tartes !

Il a fallu une tronçonneuse pour couper la pâte et il restait 3 mûres par personne. J’avais 14 ans et je n’ai jamais récidivé une tarte aux fruits.

Donc me voilà avec une pâte feuilletée surgelée, 2 poireaux, 3 œufs, 3 cuillères de crème fraîche et un vieux rogaton* de Ste Maure bien sec. Et quand je dis bien sec, pour reprendre une expression de ceux qui ont connu l’occupation (salut Mamy) : “on pourrait assommer un boche à 15 pas avec !”

Allez, je me lance :

Couper les poireaux en tronçons et les faire revenir dans du beurre.
Etaler la pâte (préalablement décongelée et sans enlever le papier dessous) dans un moule à tarte. Bien relever les bords et découper ce qui dépasse aux ciseaux (ben tiens, ça marche tout seul !).
Faire préchauffer le four thermostat 6/7.
Battre les 3 œufs entiers avec 3 cuillères à soupe de crème fraîche, un peu de sel (houlà je me méfie du chèvre) du poivre.
Râper le rogaton* de Ste Maure et pas avec une râpe de tarlouze (comme dirait un copain : nos fromages on les découpe à la disqueuse et on achète nos brosses à dents chez Liroye Merline !).

Ajouter les poireaux fondus, bien mélanger et verser cette préparation sur la pâte.

Au four, environ 20 minutes. Allez jeter un coup d’oeil tout de même et avec le petit couteau pointu vérifiez la cuisson.

Et voilà le travail :




















En plus c’était vachement bon !

* rogaton : reste de restant de fromage ayant largement dépassé la date de présentation sur une table de la bonne société, ou alors uniquement avec des copains initiés.

épine noire
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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 20:11
Il vous reste un peu de vin de la veille ? Oui, je sais, c'est rare, mais samedi soir, je recevais une copine m'ayant amené une bouteille (en plus d'avoir rapporté ma ponceuse) et rentrant dans sa campagne,  nous n'avons pas liquidé le pif (alcool + volant = mal... j'vous fais un dessin avec l'embarcadère des schtroumpfs ?)

Donc, après un dimanche de ponçage/peinturlurage et avant d'entammer une semaine de taf, rien de tel qu'un petit plat réconfortant juste avant de se couetter devant la télé.

Les zingrédients (rien de bien folichon, voyez-vous même) :






Un reste de vin (2 verres mini)
1 échalotte
1 bonne poignée de lardons (salés, fumés, c'est comme vous voulez, ayez toujours un paquet au congel)
1 quignon de pain
2 oeufs
un peu de sucre en poudre
du poivre, du persil (congel aussi !)




Dans une casserole, faites revenir dans un peu de beurre l'échalotte émincée. Ajoutez les lardons, faites les revenir un peu, puis versez le vin. Poivrez, saupoudrez de sucre (un petit peu, c'est juste pour ôter l'acidité du vin). Faites cuire cette préparation en touillant jusqu'à ce que ça bouille...

Vous pouvez évidemment réaliser cette préparation à l'avance...

Une fois la sauce prête (ben oui goûtez pour voir), cassez les deux oeufs dans une assiette creuse -attation à pas les éclater malheureuse !- puis "bennez" les délicatement dans la sauce chaude et là, très délicatement faites-les pocher. Bon, je me débrouille avec une écumoire pour rameuter les blancs au milieu...

Vous pouvez pocher les oeufs à part, c'est-à-dire dans une grande casserole d'eau bouillante légèrement vinaigrée (mais ça c'est pour les grandes quantités, et honnêtement au-dessus de deux personnes, ça devient vite le Bronx).

Ca y est c'est prêt ? Les oeufs sont pochés ? N'oubliez-pas de faire griller deux tranches de pain. Posez vos oeufs (avec l'écumoire) dans une assiette creuse et versez dessus la préparation. Saupoudrez généreusement de persil. Disposez les deux tranches de pain.

Ca devrait ressembler à ça (sauf que moi je l'ai crevé...bouhouhou).




















Voilà mon plat de dimanche soir préféré...



épine noire
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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 13:45
Voilà, ça fait au moins quatre ans qu'on en parle.... de l'échange de recettes à la possibilité d'un recueil.  Et bien à présent tout le monde va pouvoir en profiter ! Mettre en ligne nos recettes et les propager plus vite qu'un bouchon de pétillant qui nous échappe...
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